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blog des textes de poete fada (frederic cotta)

8 sept. 2006

ya des jours

Ya des jours comme ça le téléphone sonne pas
Et même si tu voulais il te laisse crever là
Ya des jours comme ça où même toi tu ne veux pas
Te lever et combattre qui et surtout pourquoi

Ya des jours comme ça où tout te semble futile
Où l'amour et la mort te semblent bien inutiles
Ya des jours comme ça où tu rèverais de dormir
De rester dans ton lit à jamais pour pouvoir fuir

Ya des jours comme ça où les sourrires te manquent
Où tu voudrais bien sortir mais t'as la forme
Ya des jours comme ça où tu tires une de ces gueules
Mais t'as pas envie de vouloir rester seul

Ya des jours comme ça tu donnerai un bras
Pour avoir quelques minutes de bonheur
Ya des jours comme ça il faut que ça sorte
Il faut que tu hurles mais tes cris tout le monde s'en moque

Frédéric COTTA (poete-fada)
08/09/2006
Creative Commons License

16 août 2006

Si tu étais là

Si tu étais là,
je danserai sur les tables
Je te ferai l'amour sur le sable
Et nous serions amoureux

Si tu étais là,
Je m'ennivrerai de ton corps
J'essayerai d'être ton trésor
Et j'en voudrais encore

Si tu étais là,
J'enverrai le monde au Diable
Et je m'essuyerai les pieds
Sur leurs stupides préjugés

Si tu étais là,
Chaque jour serait une fête
Et nous chanterions à tue tête
Cet amour que nous avons au fond de nos êtres

Si tu étais là,
Je déclamerai mon amour dans la rue
Je voudrais courrir après toi
Et dans un champs de blé tomber près de toi

Si tu étais là,
Je passerai chaque minute à me demander
Pourquoi tu m'as choisi parmis tant d'autres
Je passerai chaque minute à t'aimer

Frédéric COTTA (poete-fada)
16 Aout 2006
Creative Commons License

7 août 2006

16

Cela me semble hier
Que tes parents te ramenaient
Que partout tu courrais
A quatre pattes sur le sol mouillé

Cela me semble hier
Et le jour d'après te voilà une femme
De petits rendez-vous en amoureux transis
J'en rirais s'ils ne te serraient pas d'aussi près.

Cela me semble hier
Et pourtant les soirées où tu traînes
C'est de l'alcool, des hommes, des problèmes
Qu'un petit coeur commence à cerner à peine

Cela me semble hier
Que tu riais à mes blagues idiotes
Que tu prenais ton pti dej avec tes quenottes
Fronçant les sourcils en découvrant les goûts de la vie

Cela me semble hier
Et que je pouvais à loisir te regarder grandir
Faire semblant de te gronder puis d'un seul coup sourire
A ta mine désolée de me faire ainsi rugir

Cela me semble hier
Quand tu prenais ma main pour traverser la route
Et je voudrais qu'aujourd'hui tu n'aies aucun doute
Que quand tu en as besoin, ma main est toujours près de toi

Cela me semble hier
Et le jour d'après, c'est 16 années écoulées
C'est des rires, des pleurs, quelques fessées
Et un cousin au grand coeur qui t'aime tu le sais

Frédéric COTTA (poete-fada)
21 juillet 2006
(à tes 16 ans, ma puce)
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29 juil. 2006

J'ai besoin de lumière

J'ai besoin de lumière
De rires et de cris de joie
J'ai besoin de la douceur d'une peau
Que je serrerai contre moi
Pour faire fuir l'obscurité
Qui déjà s'empare de moi
J'ai besoin de vivre avec intensité
Pour oublier tous les tracas
Quand le quotidien devient routine
Qu'il n'y a plus de plaisir
Quand l'amour se meurt je suis victime
Et n'ai plus aucun désir
Je voudrais de la lumière
Pour sortir des ténèbres
J'ai tant besoin de chaleur
Pour oublier mes peines
Je voudrais que l'on m'aime
Et pouvoir m'en rendre compte
Je voudrais des cris de bonheur
Pour échapper aux froideurs
C'est l'été qui est ma saison
Mais voici que tout se gâte
De la grêle à l'horizon
Et je dépose les armes
Assez de combats et de coups échangés
Je voudrais pouvoir vivre et en profiter

Frédéric COTTA (poete-fada)
29 juillet 2006
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19 juil. 2006

where (hi myself)

Hi myself
On any time I call you on the phone you know that I need to talk to someone
thats when I'm going deep into my mind and I dunno howto make my ideas clearer
This time again I call you on the phone, in my mind 'cause we both know there is no-one,
I'm wondering to find someone to give all this love inside of me
I'm wondering to share my feelings, my desire and my melodies
Who knows where I could find you, who could help me in this way too

On any time I call you on the phone you know my head is bleading,
needing someone to be friend, to be closer and to love her,
I can't focus my interest on somebody cause I am fool
And I know that I really need someone special
I think I will never find the way I am wishing her too much
Is there a place to see, a place to know, I dunno.

On any time I call you on the phone I wonder you have good news for me
To say that you've found the one, the purest I wonder have for me
Even if I know deep inside of me I'll never find the one I really want
Cause everybody's know I'm fool and loving another one deepeastly
The way I do love is really a fullish way. I can't stay more than a day without her
Is she somewhere close or far, I dunno 'cause I'm a fool

On any time I call you, you'd be there for me
Can you tell me where she is and what's she expects me
I'd like to give all this love and tenderness inside of me
It's a shame to waste my time once and once again with women that don't care about me
That don't know who I really am and don't understand my belief
Is she somewhere, have I lost her ...

Frédéric COTTA (poete-fada)
Juillet 2006
Creative Commons License

17 juil. 2006

tous mes mots ne servent à rien

Tous mes mots ne servent à rien
Je ne peux qualifier, je ronge mon frein
Je voudrais tant plonger dans un peu de bonheur
Mais rien ne vient égayer mon malheur

Le travail et ma vie, rien ne va comme je veux
Je voudrais tant sourire mais j'y arrive peu
Chaque pierre de mon temple ils arrachent peu à peu
Comme mon âme qui sanglotte est plongée dans le feu

Je voudrais retrouver le calme, être serein à nouveau
J'aimerai me ressourcer, trouver un second souffle et avancer
Il me reste tant de combats à mener
Et je ne sais vers quoi ou qui me tourner

Qu'il est long et pénible ce chemin
Et j'ai peu de patience en réserve
Tellement de gachis, de salive gaspillée
Qui me fera croire à nouveau que nous pouvons tout changer

Tous mes mots ne servent à rien
Je n'ai aucun contrôle sur ma vie, mon destin
Je n'ai que mes yeux pour pleurer de mon malheur
En songeant de loin à ceux qui souffrent plus que moi

Qu'il est long et pénible ce chemin
Et tant de fois je me sens seul à porter le fardeau
Je voudrais y croire, encore une fois
Et mettre de l'espoir en moi

Frédéric COTTA (poete-fada)
17 juillet 2006
Creative Commons License

12 juil. 2006

Have you dreamed of me ?

It's been a long time we didn't talk together
And I am wondering what's in your mind
Is there a place for me, am I in your though
'Cause I feel that you remember me
And would like to get closer too

Have you dreamed of me in the past days
Have you dreamed of me talking to you again
Hace you dreamed of me trying to get back close to you
'Cause girl I feel that's what you'd like
Even if you don't say

I've been crying a lot since you left me
I've been trying to face my life again
would it be better if you could break me again
'Cause girl I don't want to suffer once and once again

Have you dreamed of me in the past days
Have you dreamed of me talking to you again
Hace you dreamed of me trying to get back close to you
'Cause girl I feel that's what you'd like
Even if you don't say

And if you want to suffer don't count me
'Cause I am not the guy that will make you cry

Have you dreamed of me singing again
Have you dreamed of me writing for you a letter
Have you dreamed of me taking you back into my arms
'Cause girl I feel that's what you'd like
Even if you don't say

It's been a long we met and talk
But don't know why I feel you're so close
It seems to me that you follow my perfume
And sometime I feel as you were right here

Have you dreamed of me in the past days
Have you dreamed of me talking to you again
Hace you dreamed of me trying to get back close to you
'Cause girl I feel that's what you'd like
Even if you don't say

Have you dreamed of me in the past days
Would you like me to come and stay
Touch you skin as I used to do
Make you feel as I want it to
Have you dreamed of me in the past days
Have you imagine my body close to yours
I have the feeling that's why I'm ringing at your door

Frédéric COTTA (poete-fada)
12 juillet 2006
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