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blog des textes de poete fada (frederic cotta)

27 mai 2005

plongée

Je regardais le bleu de la mer,
Je regardais les yeux en l'air
Je pouvais voir dans les nuages
Un sourrire, un bateau, une maison

Je pensais pouvoir regarder le soleil
Lui faire face comme à l'adversité
Je pensais être le seul à diriger
Ce que de ma vie je voulais

Je pensais pouvoir oublier
Ce qui fait mal, ce qui se tait
Les souffrances d'une journée ordinaire
Sans savoir que mon coeur n'est pas en pierre

Puis vint la nuit, la lune, les songes
Où seul je me trouvais comme à chaque fois
Je regardais la lune, les étoiles et le ciel d'ombre
Et d'un coup, il m'a semblé avoir froid

Pourtant il fait chaud en ce soir de mai
Mais je suis seul et la nuit se referme sur moi
Mes paupieres battent en écrivant ces mots
Je suis seul, qu'adviendra t il de moi


Frédéric COTTA (poete-fada)
27 mai 2005
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26 mai 2005

Ce qui me pousse

Ce qui me pousse, c'est de savoir que tu n'es pas loin
Je peux sentir ton soufle, retenir mes vas et viens
Ce qui me pousse, c'est de t'avoir près de moi
Sans pour autant pouvoir te toucher du doigt
Ce qui me pousse, c'est d'avoir envie de toi
Sans que je puisse étancher ma soif de tes bras
Ce qui me pousse c'est une odeur, un parfum
Ce qui me pousse, c'est les fleurs du jardin
Peu importe, tant que je continue à avancer vers toi

Ce qui me pousse, c'est de croire en l'avenir
D'avoir envie de tout changer sans compromettre notre futur
Ce qui me pousse, c'est de savoir que tu n'es pas loin
Je peux sentir ton souffle, retenir mes vas et viens

Frédéric COTTA (poete-fada)
26 mai 2005
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15 mai 2005

Lundi, la plage

Dès lundi, je vais aller à la plage
Sentir le vent caresser mon visage
Toucher l'eau de mer avec mes pieds
Et m'enfoncer dans ce doux été

Dès lundi, je vais changer mon pelage
Oublier les pulls pour sortir me bronzer
Sentir sous le soleil ma peau dorer
Et oublier ce qui hier faisait mon chagrin

Dès lundi, je vais aller à la plage
Regarder les gens faire des châteaux de sable
Sentir l'énergie du vent marin
Emplir mon coeur et mon âme.

Dès lundi, je vais aller à la plage
Ressourcer mon coeur le long des beaux paysages
Sentir la mer glisser entre mes pieds
Tel un doux et raffraichissant massage

Dès lundi, je vais aller à la plage
Laisser la chaleur réchauffer ma peau
Sentir l'apaisement de mes moindres maux
Oublier le temps où il ne faisait pas beau

Frédéric COTTA (poete-fada)
15 mai 2005
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