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blog des textes de poete fada (frederic cotta)

11 nov. 2001

Le doc penserait que je suis fou

Chaque fois que j'ouvre les yeux, je pense à toi.
Toi qui es si loin de moi, tout en étant si proche.
Tu habites la ville à côté mais je ne peux t'apeller.
Trop de temps a passé et nous n'avons jamais été plus qu'amis.
Pourquoi cela changerait il avec le temps,
ourquoi chacune des pensées ou paroles que nous avons eu auraient changées.
Ma position n'a pas changé puisque je passerai volontier du temps avec toi.
j'en ai assez de chercher dans une autre tout ce que je n'ai jamais pu avoir de toi.
Je ne sais comment l'exprimer correctement, puisque je suis presque vierge à ce niveau là.
mais comment te faire comprendre ce que je ressens, ce sentiment qui ne m'a abandonné que pour
revenir plus fort encore ?
Je n'ai peut être jamais pris la peine de te voir en face à face tant tu m'obsède.
Aujourd'hui encore, la preuve,
je ne suis toujours pas capable de t'effacer de ma mémoire bien que j'essaie fortement.
Je ne suis pas à même non plus de prendre mon téléphone pour t'apeller ...
Que faire ? si je ne peux t'avoir et je sais que c'est le cas,
pourquoi est ce que tu reviens encore et encore dans ma tête.
A chacune de mes ruptures, et même lorsque je suis avec quelqu'un je pense à toi.
Je crois que si un doc m'écoutait, il dirait que je suis cinglé.
Même si je pense que je ne le suis pas.
En fait, je refuse de voir mon amour partir en fumé sur un simple claquement de doigts.
Je refuse de voir que tu ne veux pas de moi aujourd'hui ni jamais.
L'écrire me fait du mal et pourtant je suis incapable de penser ce que j'écris à l'instant.
Qu'as tu bien pu faire pour que je garde une telle marque de toi ?
tu n'es pas la première ni même la dernière à m'avoir fait souffrir,
à avoir rejetté mon amour inconditionnel.
Que faire ? décrocher ce téléphone et t'apeller pour te dire tout ça ?
Cela te ferait fuir à nouveau.
Faire comme si j'étais une vieille connaissance qui voudrait avoir de tes nouvelles ?
même à moi cela me parait trop suspect.
Que faire ?
Ta seule présence, j'en suis sur, me rassurerait,
même si elle n'était que brève.
Je voudrai juste te prendre dans mes bras et que cet instant dure une éternité.
Comment réussir à te revoir et à discuter cartes sur table avec toi ?
Et si je me trompais, que tu n'attendais que ça ?
Oh, ma tête va finir par exploser tellement je pense à toi.
Oui, vraiment, un doc penserait que je suis fou.
Un doc penserait que je suis fou, un fou, un vrai fou.
Que faire ?

Frédéric COTTA (poete-fada)
09 novembre 2001
(le doc penserait que je suis fou ... et je suis pas loin de le penser aussi)
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