Et maintenant qu'elle est partie
Qui vais-je dénomer mémé ?
Elle a rejoint son mari
Mais elle nous a laissés
Les guères larvées se réveillent
C'est le monde sacré de la Famille qui s'effondre
Elle ètait notre ciment
Il ne subsiste rien de son petit monde
Son appartement repris
Ces petits-enfants avaient déjà oubliés
Toutes les heures heureuses passées
Que nous étions bien chez mémé
Qui suis-je pour les juger ?
Pourtant ils n'étaient pas loin
Ils avaient une mémé
Abandonnée dans un coin
Jamais là pour son anniversaire
Rarement présent aux quotidien de sa vie
Même pas pour son quatre-vingt neuviéme
Elle qui pour eux avait tout admit
Le pardon se demande
Auprès de qui le pourrait-ils ?
Peut-être de franches paroles
Soigneraient les blessures meurtries
Chacun est destiné à partir
À chaque jour nous devons retenir
Qu'il vaut mieux passer un instant avec ceux qu'on aime
plutôt que de pleurer une fois que c'est fini
Frédéric COTTA (Poete-Fada)
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blog des textes de poete fada (frederic cotta)
16 oct. 2011
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