Hier encore, je riais avec toi
Et j'apprend que tu es dans le comas
Dans une des chambres d'hôpital que je redoute tant
Hier encore, je cherchais ta présence
Je me souviens de 1996
Quand mon cousin te largait et moi je pansais tes plaies
En espérant depuis longtemps pouvoir t'approcher
La vie passe à forte allure
Et voilà que tu viens me rapeller combien elle est dure
Un mariage, m'a-t-on dit était prévu
Mais te voilà dans ton lit allongée
Hier encore, je rougissait en te parlant
De ce désir que j'avais envers toi et pourtant
Des années après je fais du surplace
Pendant que toi, peu à peu tu t'effaces
La vie passe à toute allure
Je me souviens des fêtes à balou sur la plage
Et je regrette d'avoir pas été là à temps
Comme si j'avais pû éviter ce qui arrive
Hier encore, mon passage express au lycée hôtellier
Nous étions dans la même classe
Et nous rions tous ensemble
Des cancans, des couples nouvellement formés
La vie passe à toute allure
Et te voilà si près de moi
Alors qu'il m'est impossible de t'approcher
Simples mesures de sécurité
Hier encore, je voulais te prendre dans mes bras
Et si je le pouvais, je n'hésiterai pas
Si un peu de moi pouvait te sortir de là
Quelques mots, un geste, je ne transigerai pas.
Frédéric COTTA (poete-fada)
14 mai 2006
Aline, mes pensées vont à toi, à ta famille et aux tiens ...
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