Je regardais le bleu de la mer,
Je regardais les yeux en l'air
Je pouvais voir dans les nuages
Un sourrire, un bateau, une maison
Je pensais pouvoir regarder le soleil
Lui faire face comme à l'adversité
Je pensais être le seul à diriger
Ce que de ma vie je voulais
Je pensais pouvoir oublier
Ce qui fait mal, ce qui se tait
Les souffrances d'une journée ordinaire
Sans savoir que mon coeur n'est pas en pierre
Puis vint la nuit, la lune, les songes
Où seul je me trouvais comme à chaque fois
Je regardais la lune, les étoiles et le ciel d'ombre
Et d'un coup, il m'a semblé avoir froid
Pourtant il fait chaud en ce soir de mai
Mais je suis seul et la nuit se referme sur moi
Mes paupieres battent en écrivant ces mots
Je suis seul, qu'adviendra t il de moi
Frédéric COTTA (poete-fada)
27 mai 2005
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27 mai 2005
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